Népal

Centre d’orientation scolaire

Lorsque monsieur Kiran n'a plus vu de perspectives d'avenir en Belgique, il est rentré volontairement avec sa famille au Népal. Avec sa femme, il y a lancé un centre d’orientation scolaire.

En 2009, monsieur Kiran est arrivé avec sa femme et ses deux enfants en Belgique. Des problèmes politiques lui ont fait fuir son pays d'origine, le Népal. Une fois arrivée ici, la famille a fait une demande de protection internationale mais cette dernière fut rejetée. Par la suite, monsieur Kiran a entamé une demande de régularisation sur base de problèmes médicaux qu'il avait développés ici. Cette demande a toutefois elle aussi conduit à une décision négative. Suite à cela, monsieur Kiran a cessé d’envisager son avenir en Belgique. Il ne souhaitait plus attendre le verdict du recours et a décidé de rentrer volontaire avec sa famille.

Pendant son séjour en Belgique, monsieur Kiran a bénévolement donné des cours d'informatique de base à des dizaines de Népalais. Dans son propre pays, il était effectivement professeur d'informatique. Après son retour, il a souhaité reprendre sa profession et utiliser ses connaissances pour lancer un institut d'informatique.

Centre d’orientation scolaire

Après leur retour en 2017, monsieur Kiran a frappé à la porte du partenaire local de Caritas au Népal. Ce dernier l'a orienté pour un suivi médical et a examiné les possibilités pour un projet. Avec sa femme et un ami d'enfance, monsieur Kiran a décidé de fonder un centre d’orientation scolaire. Les étudiants peuvent s'y rendre afin de recevoir des informations et de l'aide pour étudier à l'étranger. De nombreux étudiants du Népal partent effectivement à l'étranger. Monsieur Kiran avait le profil idéal pour ce projet en raison de ses connaissances du système éducatif et de ses contacts avec des universités étrangères.

Le lancement du centre s'est accompagné de nombreuses difficultés pratiques comme trouver un endroit adéquat, gérer la bureaucratie et recevoir les autorisations nécessaires du gouvernement. Le budget réintégration a principalement été consacré à l'achat de matériel pour le centre. La phase de démarrage de ce dernier fut pénible à cause de la concurrence et du fait que le centre n'était pas encore connu. Au fil du temps, de plus en plus d'étudiants s’y sont cependant rendus.

Les enfants s'adaptent

Pour les enfants également, le retour marqua une nouvelle période : l'année scolaire au Népal commençait. S'adapter au système éducatif népalais leur a demandé de nombreux efforts. Ils parlaient en effet à peine népalais en plus d'avoir grandi dans un contexte occidental. Néanmoins, ils sont parvenus à pouvoir suivre à nouveau les cours.

Source: Caritas International