Arménie

Elevage et job dans un magasin

En 2009, à l’âge de 20 ans, Narine a décidé de rejoindre son frère qui résidait déjà depuis quelques années en Belgique. Mais quelques mois après son arrivée, son frère a été expulsé et elle s’est dès lors retrouvée seule. Elle a alors entamé une procédure d’asile et de régularisation et a entre-temps donné naissance à sa fille Angela en 2012.

Deux années plus tard, elle n’avait toujours pas réussi à obtenir un séjour légal de longue durée et la procédure de reconnaissance pour le père belge de sa fille n’avançait pas. Elle a alors décidé de retourner en Arménie. Son assistant social au CAW d’Anvers l’a informée sur les possibilités du programme de retour volontaire. Un conseiller de l’OIM Bruxelles l’a également rencontrée pour examiner plus en détail sa situation individuelle et ses besoins vis-à-vis du retour.

Investissement dans l'entreprise d'élevage familiale

Fin 2014, Narine est retournée en Arménie où elle a reçu un accueil chaleureux de ses parents et de son frère. Étant donné qu’elle n’avait pas son propre logement, elle s’est installée chez ses parents où elle vit encore actuellement. Narine est heureuse de pouvoir compter sur ses parents pour s’occuper d’Angela, ce qui la conforte dans son idée qu’un retour était une bonne décision.

Après son arrivée, elle a également pris contact avec l’OIM Yerevan qui a discuté avec elle de ses perspectives d’avenir. En premier lieu, Narine désirait faire l’acquisition d’un taxi pour le mettre en location, mais après concertation avec sa famille, elle a décidé d’investir dans l’entreprise familiale d’élevage. D’après le collaborateur de l’OIM qui coordonne les projets de développement de micro-business dans la région, les investissements dans l’agriculture et dans des petits services sont les solutions les plus durables.

Job complémentaire dans un magasin

Entre-temps, Narine a également trouvé du travail dans un magasin d’alimentation où elle s’occupe de la gestion du stock et de l’entretien. Le travail est dur et le salaire est limité, mais elle peut de cette façon subvenir à ses besoins quotidiens et à ceux de sa fille.

Narine est largement satisfaite du soutien qu’elle a reçu de l’OIM Yerevan et de Fedasil et est également très reconnaissante de tout le soutien qu’elle a reçu en Belgique.
 

Source : OIM