Faire sa carrière au Maroc

Après ses études, la vie de Rachid est devenue précaire en Belgique. Il a alors décidé de revenir au Maroc pour lancer sa carrière professionnelle.

Rachid a vécu en France et en Belgique pour faire ses études. Mais une fois son diplôme obtenu, il s'est retrouvé en situation irrégulière. Il aurait souhaité continuer sa carrière professionnelle en Belgique, mais sa situation précaire l'a motivé à essayer de construire un avenir au Maroc, son pays d'origine. Étant encore en France, Rachid a voulu entamer les démarches pour un retour volontaire, mais faisant face à beaucoup de difficultés administratives, il s'est tourné vers les services belges.

En attente de son retour

En juillet 2020, Rachid s’est adressé au guichet retour de Fedasil situé à Bruxelles. Mais il a fallu du temps pour lui trouver une place dans un vol vers le Maroc, pays qui avait fermé ses frontières à tout vol venant de la Belgique pendant la période du confinement.

Étant sans logement en Belgique, Rachid a donc fait des allers-retours en France, où il pouvait être hébergé par des amis. Mais cette situation lui causait énormément de stress, car les frontières pouvaient fermer à tout moment.

Un élément positif pour Rachid, c'est que ce temps lui a permis de mieux préparer son retour et ses projets d'avenir au Maroc. Caritas Belgique a rencontré Rachid virtuellement à plusieurs reprises, afin de l'aider dans sa recherche d'emploi et dans la mise en place d'une activité professionnelle.

Consultance immobilière

Rachid est finalement retourné en septembre 2020, et est revenu vivre dans sa famille en attendant d’avoir une situation.

Le but de Rachid est de lancer son propre business de consultance immobilière. Mais entretemps, il s’agit pour lui de se faire embaucher pour se familiariser avec la législation au Maroc. Avec l’aide de Caritas International, il a ainsi pu trouver un stage rémunéré dans un cabinet d’expertise comptable. Son prochain objectif est de rapidement trouver un job stable.

En attendant, Rachid prépare son projet sur le long terme. Il a déjà entamé les démarches administratives et s’informe dans son réseau sur la meilleure manière de s’y prendre. Il est très motivé mais prend son temps, ce qui est d’autant plus important que le Covid-19 continue d’impacter l’activité économique du pays.

Source : Caritas International