Géorgie

Lancement d’une boulangerie

Après être passé par l’Allemagne et la Belgique, Irakli est retourné auprès de sa famille en Géorgie, où il a ouvert une boulangerie avec sa mère.

Irakli a quitté la Géorgie en 2016 pour l’Allemagne, où il est resté un peu plus d’un an. Il est ensuite venu en Belgique, où, après quelques temps dans une situation précaire, il a demandé un retour volontaire auprès du guichet Fedasil de Bruxelles. Sa famille était restée en Géorgie, et il avait besoin de retrouver sa femme et ses enfants.

En attendant son départ, Irakli a été accueilli dans le centre d’accueil du Petit-Château. N’ayant pas demandé l’asile en Belgique, il n’avait pas accès au programme de réintégration. Une demande d’exception a cependant été adressée et il a pu recevoir un soutien à la réintégration pour un projet professionnel.

110 pains par jour

Pour mener à bien son projet de réintégration, Irakli a été conseillé et guidé par Caritas International. Sa décision a été d’ouvrir une petite boulangerie avec sa mère.

La boulangerie d’Irakli et de sa mère se situe dans leur village, à côté d’une grande rue avec beaucoup de passage. Ils ont donc suffisamment de clients. Une troisième personne travaille également à plein temps avec eux.

Lors de la dernière visite de Caritas International, Irakli a expliqué qu’il vendait 110 pains par jour, ce qui lui apporte un revenu journalier de 20 euros. Les pains sont cuits à la géorgienne, dans un grand four rond appelé « toné ». 

Compagnon de voyage

Irakli se montre très positif vis-à-vis de son retour : après un tel séjour en Europe, il n’est pas évident de revenir au pays mais sa famille et ses amis étaient là pour l’aider à reconstruire sa vie. 

Pendant son séjour en Belgique, Irakli avait rencontré un autre Géorgien, qui est également retourné en Géorgie en même temps que lui. Après leur retour, et comme ils n’habitaient pas loin l’un de l’autre, ils sont restés en contact et sont devenus de bons amis.

 

Source : Caritas International