Maison familiale et taxi
Après avoir passé 4 ans en Europe, la famille de Dimitri a décidé de rentrer en Tchétchénie.
Dimitri est arrivé en Europe en 2012 avec sa femme et ses trois enfants et la famille a fait une demande de protection internationale en France. Pendant leur séjour sur place, Dimitri a travaillé dans une société de bois, sa femme a suivi des cours de français et les enfants sont allés à l'école. Leur demande a néanmoins conduit à une réponse négative et ils ont décidé de se rendre en Belgique dans l'espoir d'être reconnus comme réfugiés. La belle-mère de Dimitri est cependant devenue très malade durant cette période. La famille ne voulait plus attendre le verdict relatif à sa demande et elle est rentrée chez elle. À cette époque, le couple attendait son quatrième enfant.
Une maison rénovée
Après leur retour en 2016, Dimitri a rénové leur maison détruite avec une partie du budget réintégration. Son père l'a aidé à rénover le toit, le chauffage et les fenêtres afin que la famille puisse rapidement emménager. Pour subvenir aux besoins de sa famille, Dimitri a travaillé pour une firme de taxis. Il devait toutefois payer des impôts sur ses revenus, ce pourquoi il ne restait plus beaucoup d'argent en fin de compte. Avec l'aide du partenaire local de Caritas, il a lui-même acheté un taxi, ce qui lui a permis d’accroître ses revenus.
Cours de langues pour les enfants
Le retour n'est pas évident pour les enfants. Ils parlent et écrivent couramment français mais pas Russe, ce pourquoi l'intégration à l'école est lente. Une partie du budget réintégration est donc consacrée à leurs cours de langue. Les enfants sont encore jeunes et leurs parents sont convaincus qu'ils s'adapteront vite.
Source : Caritas