Retour au pays d’une famille vulnérable
Des besoins médicaux, un logement à réaménager, un soutien administratif… La famille Miftari est retournée au Kosovo avec une assistance sur mesure.
Les deux parents et trois enfants composant la famille Miftari ont fui des conditions de vie difficiles au Kosovo pour arriver en Belgique en 2015. Ils y ont introduit deux demandes d’asile, toutes deux rejetées. Ne voyant pas de perspectives d’avenir en Belgique, la famille a alors décidé de retourner volontairement au Kosovo. Ils ont préparé leur départ dans le centre d’accueil Fedasil de Poelkapelle.
Une situation de vulnérabilité
L’assistance à la réintégration pour les pays des Balkans, dont fait partie le Kosovo, est limitée. La famille Miftari étant à plusieurs égards en situation de vulnérabilité, notre partenaire OIM a analysé plusieurs pistes pour assurer leur réintégration.
La priorité était de régler leur problème de logement au plus vite : leur maison avait été détruite pendant la guerre et ils ont habité pendant de longues années dans la maison inoccupée d’un voisin. Le bureau de l’OIM au Kosovo a donc organisé pour eux des visites auprès de différents fournisseurs de meuble pour aménager leur nouveau logement.
Il fallait également assurer au Kosovo un suivi des problèmes de santé de deux des enfants. Ainsi, des visites régulières chez le médecin ont été arrangées pour les besoins des enfants.
Un soutien pour les démarches administratives
La famille a également fait appel à un soutien au niveau des démarches administratives, spécifique pour les pays des Balkans. Elle a donc été assistée par le bureau de l’OIM au Kosovo pour l’obtention de documents d’identité, l’inscription à la municipalité et dans une agence pour l’emploi, l’inscription des enfants à l’école, etc.
Le père de famille a pu bénéficier d’une consultation individuelle afin de voir les possibilités d’emploi correspondant à son profil. Plusieurs options ont été envisagées, aussi bien la recherche d’un emploi chez un employeur qu’un travail comme indépendant.
Après des débuts difficiles, la situation générale de la famille s’est déjà beaucoup améliorée, notamment grâce au soutien de l’OIM Kosovo.
Source : OIM