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Burkina Faso

Un retour vers l’autonomie

Sa procédure de protection ayant échoué en Belgique, Agnès est retournée dans la maison familiale au Burkina Faso avec un projet pour se remettre sur pied et devenir autonome.

UN DÉSIR D’AUTONOMIE

Avant qu’elle ne vienne en Belgique, Agnès habitait avec sa famille dans la maison de ses parents. Lorsque son père est décédé, d’autres membres de sa famille sont arrivés et vivre là est devenu difficile pour Agnès. Elle ne se sentait plus chez elle. Agnès avait alors un travail : elle vendait du beurre de karité en le livrant de place en place avec son vélo.

En Belgique, Agnès a tenté d’obtenir un permis de séjour, sans résultat. Ne pouvant se faire au climat de la Belgique, elle a finalement décidé de retourner auprès de sa famille au Burkina Faso.

Avec sa famille provisoirement

Agnès est retournée vivre dans la maison familiale. Sa famille l’a accueillie à bras ouverts en lui offrant de ré-emménager avec eux. Elle souhaitait cependant avoir son propre logement après son retour. Mais pour cela, elle devait d’abord s’assurer un revenu fixe.

De sa famille, elle n’attendait pas de soutien financier et espérait donc que le partenaire de Caritas sur place l’aide dans l’élaboration d’un plan d’action réaliste. Agnès avait également des problèmes de santé et allait donc utiliser une partie du budget de réintégration pour continuer son traitement.

Un frigo contre le climat chaud

Avec le soutien à la réintégration, Agnès a décidé d’ouvrir une petite échoppe. Elle a trouvé un emplacement non loin de là où elle vit, situé dans le quartier d’une école.

Le plus grand obstacle pour son activité est le climat chaud du Burkina Faso. Étant donné qu’elle n’avait pas de frigo à disposition et ne pouvait pas encore en acquérir un, elle ne pouvait de prime abord pas vendre de boissons et de nourriture à conserver au frais. Elle a donc commencé par vendre surtout des produits alimentaires secs et d’hygiène. Le magasin n’a pas été directement rempli, mais elle compte le remplir petit à petit pour avoir des rayons bien achalandés.

Au moment de ce récit, Agnès n’avait pas encore utilisé tout le budget de réintégration et souhaitait faire l’acquisition d’un endroit pour entreposer au frais les produits alimentaires et les boissons. Pour le magasin même, elle souhaitait également acheter un frigo afin de pouvoir vendre les jus de fruit produits localement, une denrée qui rencontrerait un grand succès auprès des élèves qui fréquentent le quartier.

 

Source : Caritas International